L’idée faisait peser une épée de Damoclès sur la tête des entrepreneurs : en cas d’incapacité de travail, les entreprises allaient désormais devoir verser deux mois de salaire garanti. Le gouvernement a toutefois décidé, fin juillet, que les choses resteraient en l’état. De quoi soulager bon nombre d’entreprises…
Harmonisation des statuts employés-ouvriers
Cette nouvelle proposition s’inscrivait dans l’évolution visant à harmoniser les statuts d’ouvrier et d’employé. Pour l’INAMI, elle représentait une économie de pas moins de 345 millions d’euros. Elle devait, en outre, inciter les employeurs à miser sur la prévention de l’absentéisme.
Critique des organisations patronales
Comme il fallait s’y attendre, la mesure s’est heurtée à de virulentes critiques de la part des différentes organisations patronales. D’après les estimations, elle aurait coûté de 700 millions à 1 milliard d’euros aux entreprises. L’année dernière, le gouvernement avait reporté l’introduction de la mesure d’un an, jusqu’en 2016. Il a désormais décidé de la supprimer purement et simplement. Une bonne bouffée d’oxygène pour les entreprises qui pourront à nouveau envisager d’engager plus rapidement.
Petit récapitulatif
Pour ceux qui auraient oublié les détails de la réglementation actuelle…
La durée du salaire garanti varie en fonction de plusieurs critères: